Signe du mental anor : notre point de vue
Vous vous dîtes, et vous avez raison, que l’étalage de ces signes sont peu flatteurs ; que vous êtes quelqu’un qu’on n’a pas envie de rencontrer ; pire : que le Dr Meunier qui les a décrit ne vous aime pas.
C’est mal le connaître, ce qui nous intéresse c’est votre personnalité, celle que la maladie cache, cette métamorphose qui fait le plaisir des soignants, car la maladie guérie révèlera en vous des qualités inestimables.
Vous avez connu la souffrance, vous avez combattu contre elle, vous la reconnaîtrez chez les autres, vous êtes, de fait, devenue une femme brillante, déterminée, pugnace, sensible aux autres, et surtout quelqu’un qui connaît la valeur de cette liberté qu’elle construit.