Signe du mental anor : le trouble de l’image corporelle
“Corps je te hais.”
“Je me sens toujours plus grosse”.
“Mon corps? J’ai l’impression d’être à côté et de le traîner comme un boulet”.
“Je ne cherche pas à maigrir… Mais moins je sens mon corps, mieux je me porte”.
Vous avez toutes connu cette phase où plus plus vous maigrissiez, plus vous vous sentiez grosse. C’était les débuts de l’histoire : l’anorexie restrictive.
La conscience de ce problème vous a été révélée par le regard des autres. Ce stade dépassé, il n’en reste pas moins une disparité entre le corps tel qu’il est, et celui que vous vous représentez. Seules la tête et la balance sont alors des témoins fiables de vos variations de poids, au mieux, une préoccupation permanente qui vous amène à des vérifications constantes de vos poignets et de l’espace entre vos jambes.
Tant que la tête et le corps ne seront pas d’accord vous ne vous stabiliserez pas. Vous tenterez par les variations de régime, voire de la chirurgie, de corriger ce qui ne sont que des sensations défaillantes. Vous serez toujours dans la maladie.
La réponse thérapeutique est chez la psychomotricienne qui s’occupe de l’image de votre corps, elle le fera revivre et ressentir pour qu’il puisse s’auto-réguler, se libérer et que vous puissiez réellement le contrôler.
Donc ces signes, vous les avez croisés ou vous les croiserez, dans ce long chemin que constituent les troubles du comportement alimentaire. Ils subsistent peut-être aujourd’hui, ou peut être ont-ils disparu ? Cherchez dans votre mémoire…