Signe du mental anor : le doute
“Je n’arrive jamais à choisir, à part le restaurant, toujours japonais !”
“Choisir une carrière, choisir des fringues, choisir des vacances…c’est
l’horreur! J’ai toujours peur de faire le mauvais choix, de me tromper.”
On vous croit solide, organisée, rigide peut-être. Pourtant le doute a envahi votre vie quotidienne : c’est un enfer, au mieux une gêne.
Tout élément nouveau dans votre vie, tout choix qui se présente, le hasard des circonstances, les changements de repère, vous jettent dans des questionnements sans fin, dans un conflit qui prend des allures disproportionnées par rapport à l’enjeu. Vous arrivez parfois à déléguer, mais c’est aussi une souffrance.
Votre esprit s’est structuré à l’adolescence sur un choix unique : manger ou ne pas manger, puis sur une pensée dichotomique : pour vous tout est noir ou blanc. On conçoit que tout ce qui suppose un choix, soit aujourd’hui difficile.
Vous pourrez peut-être vous rendre compte en revisitant votre vie, votre réussite même, que peu de choses résultent d’un vrai choix, celui qui s’appuie sur un vrai désir.