Signe du mental anor : le temps vécu différemment
“Je suis prisonnière du temps.“
“En soirée, je ne suis jamais là.”
Se réconforter avec des souvenirs du passé, jouir de l’instant présent, concevoir des projets dans l’avenir… Autant de choses dont vous êtes privées.
Votre espace-temps se limite au moment qui vient, au programme du lendemain ou des jours à venir, au mieux des semaines qui approchent.
Vous comblez le temps sans le vivre. Vous êtes une éternelle spectatrice du bonheur des autres, qui semble être inaccessible pour vous. Au mieux, vous faites semblant, au pire, vous êtes ailleurs, voire en train de faire une boulimie devant eux, sans qu’ils s’en rendent compte. Votre pire ennemi : le temps libre, le temps vide, le vide… alors que la vraie vie est ailleurs dans la guérison.
Ce sentiment va crescendo avec la prise de conscience et l’évolution de la maladie jusqu’aux idées noires et la sensation de vivre “dans un Château vide”.
L’objectif est de passer de l’instant de l’enfance à la durée de l’adulte.